samedi 27 mars 2010

Hommes des bois pour une nuit... ou notre aventure au Mont Koghi





Vendredi 26 mars, vers 16h, nous quittons Nouméa la citadine pour une de ses communes avoisinantes.
Une petite auberge, au sommet du Mont Koghi, a attiré notre attention dans notre guide .Elle propose de passer une ou plusieurs nuits en pleine forêt dans un refuge.
Sans trop pour autant savoir à quoi nous attendre, mais tentés par l'idée nous prenons le chemin de cette auberge.
Nous y parvenons après une route de montagne très sinueuse.
Sur place, après un accueil des plus succincts, l'aubergiste nous remet les clefs du refuge et nous indique le chemin à prendre.
En effet, le refuge est situé à vingt minutes de marche, en pleine foret tropicale. Nous devons nous charger de nos sacs et bien sûr du porte-bébé contenant notre petit Marc et crapahuter ainsi arnachés.
Nous commençons par nous tromper de chemin et après une rude montée, sommes contraints de faire demi-tour!
La dernière partie est très sportive, et délicate pour Yannick qui porte Marc. Mais l'arrivée au refuge ne nous déçoit pas: cet abri ornithologique est entouré d'arbres et de plantes et charmant à l'intérieur.Comme l'on nous avait prévenus, il n'y a ni eau courante ni électricité mais nous avons vite fait de repérer la réserve d'eau de pluie, de préparer bougies et lampes de poche.
Nous mangeons notre repas frugal et la nuit tombe sans tarder. Marc, non habitué à l'obscurité, n'a pas l'habitude de devoir chercher ses jouets dans la pièce vaguement éclairé, mais nous le rassurons.
Nous avons amené un peu de lecture puis, nous finissons par nous endormir.

En début de nuit, j'entends nettement le bruit de pas dans la pièce, je me réveille et éclaire: c'est un gros rat qui se régale de nos restes de nourriture! Du coup, Yannick met nos affaires en sécurité dans un sac et nous nous rendormons.
Nous nous réveillons au petit matin et nous installons à l'extérieur pour le petit déjeuner.
Nous profitons un peu du refuge puis c'est l'expédition du retour, au milieu de racines enchevêtrées, de banians, des fougères géantes...

Arrivés à l'auberge, nous réalisons que celle -ci n'ouvre que dans une heure et demie; ce qui nous laisse du temps avant de rendre les clefs du refuge. Yannick s'en va donc faire une marche tandis que je reste avec Marc qui s'est endormi.
Yannick ira jusqu'une casacade et reviendra enchanté de sa balade.

A l'heure de partir, nous avons des images plein la tête de cette magnifique forêt tropicale et nous ravis d'y avoir séjourner la durée d'une nuit...