lundi 29 décembre 2008

Lendemain de Noël à Poindimié





Samedi 27 décembre, nous décidons de profiter de cette belle journée pour explorer un endroit nouveau pour nous : la côte Est. La ville où nous voulons aller s’appelle Poindimié et se situe à un peu moins de 100km de chez nous. Il nous faut traverser la Nouvelle Calédonie dans le sens de la largeur, ce que nous n’avons jamais fait auparavant.

De bon matin, nous partons donc, après avoir chargé la glacière. C’est une route de montagne, très sinueuse, qui nous attend. Les paysages sont très sauvages et la montagne très verdoyante. Pas une maison à l’horizon mais de nombreuses tribus (nous en voyons simplement les panneaux).

Après une heure de route environ, voilà la mer. Nous ne tardons pas à nous trouver un sympathique petit coin de plage. Un arbre aux larges feuilles sera notre parasol pour la journée. Je suis encore à me mettre de la crème solaire quand Yannick est déjà à l’eau avec masque et tuba. Je le rejoins, et là, surprise : après quelques dizaine de mètres à pied dans l’eau, la roche tombe à pic sur 3,4 mètres, donnant une impression de falaise vertigineuse ! Je tremble un peu mais Yannick s’émerveille de la beauté des coraux et des poissons. Finalement, je mets aussi la tête sous l’eau et découvre à mon tour ce jardin magique. La matinée s’écoule tranquillement : Yannick poursuit son exploration sous-marine puis fait un peu de pêche pendant que je m’offre une sieste sur la plage. Après un bon casse-croûte, nous nous reposons tous les deux à l’ombre. Puis nous nous remettons à l’eau. Après beaucoup de patience, Yannick parvient à me convaincre de le suivre plus loin pour admirer les merveilles du lagon. Tenant fortement sa main, je ne suis pas déçue du voyage ! Coraux multicolores, poissons de toutes sortes nous en mette plein la vue. Yannick est très content de voir et de photographier des poissons ange –empereur sus leur forme juvénile, il me dit que c’est une des plus jolies espèces d’aquarium marin.

Retour sur la terre ferme où nous constatons que nous avons pris quelques couleurs ! Il est 15h passé quand nous décidons de rentrer. La route est bordée de petites cabanes où sont déposés divers fruits : chacun peut ainsi en prendre après avoir payé le prix indiqué, l’argent étant simplement versé dans une boîte. Cette formule nous plait beaucoup et nous retrouvons ainsi avec 3 ananas, une vingtaine de bananes et une dizaine de mangues ! Le tout à un prix vraiment très raisonnable. A mi-trajet, nous nous offrons une pause pour déguster un ananas : quel régal !

La route sinueuse finit par s’achever et ravis de notre journée, nous regagnons notre maison.

lundi 22 décembre 2008

Bébé: retourne-toi!


Jeudi 18 décembre, nous nous rendons au dispensaire pour voir la sage-femme. Ma grossesse s’est déroulée jusqu’ici sans soucis mais aujourd’hui il y a un petit problème : le bébé a toujours la tête en haut bien que la date d’accouchement se rapproche, ce qu’elle confirme par l’échographie. Nous allons devoir nous rendre à Nouméa pour qu’un médecin tente de retourner le bébé avec ses mains sur mon ventre. La sage-femme nous obtient un rendez-vous pour le lendemain et demande si 7h30 nous convient… Je suis en train de faire le calcul de l’heure de départ dans ma tête (il y a au moins 3h de route entre Koné et Nouméa) quand Yannick s’empresse de dire que c’est un peu tôt ! Finalement, nous serons attendus à 8h au service GRE (Grossesse à Risque Elevé : quel nom barbare !) à l’hôpital Magenta de Nouméa.

Nous rentrons et sans tarder, nous faisons nos quelques préparatifs pour le lendemain. Nous nous couchons de bonne heure après avoir mis le réveil à 3h30… Celui-ci sonne après une nuit quasi blanche pour moi qui angoisse un peu. Yannick prend le volant (je dois être à jeun) et au bout de 3 heures environ, nous voilà dans les bouchons de la grande ville à suivre le plan pour nous rendre à l’hôpital. Nous y arrivons un peu avant 8h et c’est une sage-femme très accueillante qui nous reçoit.

Pour commencer, elle m’installe dans la salle d’échographie et confirme que bébé est en siège. Elle me rassure et se met à parler au bébé tout en examinant mon ventre. Après une prise de sang, elle met en place le monitoring (pour analyser le battement du cœur du bébé et les éventuelles contractions) et me dit de bercer le bébé tout doucement, une main en haut et une main en bas du ventre. Pendant ce temps, Yannick doit me faire faire des mouvements doux avec les jambes pour décontracter le bassin. Elle nous laisse seuls et nous avons tout le temps de penser avec tendresse à ce cher bébé. A un moment, nous chantonnons ensemble pour lui et c’est un moment très émouvant.

La sage-femme revient et me donne un médicament pour éviter les contractions. Je change de pièce et je dois maintenant me mettre assise sur un gros ballon et effectuer des mouvements, toujours pour détendre le bassin. Je trouve çà assez rigolo et Yannick en profite pour me prendre en photo. Au bout d’une heure environ, le médecin arrive enfin et nous retournons en salle d’échographie. Arrive le grand moment où il va essayer de retourner le bébé. Premier essai, deuxième : c’est un échec. Il n’insiste pas. Puis il nous annonce de façon assez abrupte qu’il faudra que je reste tout le mois de janvier sur Nouméa, l’accouchement par le siège étant un peu plus délicat que les autres. Nous sommes un peu ahuris et déconfis car c’est matériellement impossible pour nous, puisque entre l’hôtel et les repas, cela coute environ 100 euros par jour…

Retour dans la chambre et peu après l’anesthésiste arrive pour la consultation. Pour elle, une césarienne est systématique pour un premier bébé qui se présente par le siège. Autre mauvaise nouvelle, le papa ne peut pas y assister, ni aller en salle de réveil avec la maman…

La sage-femme revient nous voir et prend un moment pour écouter nos angoisses. En fait, l’accouchement par le siège par voie basse est possible ou non selon la taille de mon bassin, mais de nos jours cela se passe très bien. Cela dit, nous pouvons choisir une césarienne comme solution, c’est à nous de voir. Elle nous parle aussi des possibilités de logement sur l’hôpital pour moi en janvier.

Nous quittons l’hôpital pour manger, la radio du bassin se ferra dans une autre partie de l’hôpital situé ailleurs dans Nouméa. Un petit resto asiatique nous redonne un peu d’énergie et nous partons pour diverses courses : achat de vêtements, nous comparons le prix des tables en bois, Yannick s’achète son cadeau de Noël (canne à pêche lancer léger avec leurres). Le portable sonne : nous sommes attendus au service de radio. C’est en fait un scanner du bassin que je dois effectuer. Après un bon moment d’attente, arrive mon tour et je m’installe dans un grand cylindre. J’ai une petite frayeur quand ce cylindre passe tout près de mon ventre. Ensuite il faut encore attendre pour avoir les résultats. Yannick en profite pour se rendre à l’auberge de jeunesse prendre les clefs pour le soir.

Nous ramenons les résultats à la sage-femme qui s’empresse de nous rassurer : j’ai un bassin qui laisserait passer un bébé de 5kg ! Or le bébé pèse actuellement 2,3 kg environ et ne prendra pas plus d’un kilo. Pas de souci donc pour un accouchement part voie basse. Avant de partir, nous convenons avec la sage-femme d’un entretien téléphonique dimanche ; elle aura entre temps discuté avec le médecin.

Fatigués, un peu inquiets quand même par la situation, nous décidons d’aller au cinéma prendre un moment de détente. Le dernier James Bond, Quantum of Solace, parvient à nous décompresser quelques heures. Mais à la sortie, la réalité nous rattrape ; nos familles respectives veulent connaitre les nouvelles.

Nous mangeons un snack dehors puis nous allons directement à l’auberge de jeunesse où après une douche, nous nous couchons sans traîner.

Samedi matin, nous nous rendons au marché admirer les étals et prendre un petit déjeuner. Après une série d’autres divers achats (cadeaux au marché de Noël, machine à coudre qui constituera mon cadeau, vêtements de bébé, table et chaises…), la chaleur, la foule et toutes ces voitures commencent à nous taper sur le système… Nous prenons la direction de Carrefour où nous grignotons un morceau puis nous mettons enfin en route pour la brousse.

Après un autre long trajet en voiture, nous sommes contents de retourner au calme et de retrouver notre demeure.

lundi 15 décembre 2008

Sortie à Pindaï


Le lendemain de notre excursion à Bourail, nous partons explorer une nouvelle plage à quelques kilomètres de chez nous : la plage de Pindaï.
C’est une très belle et longue piste à travers le maquis qui nous y mène. Yannick adore cette route pour l’intensité de ses couleurs : la route est rouge, le maquis qui la borde est d’un vert vif et profond et le ciel d’un bleu parfait

Arrivés sur place, nous ne sommes pas déçus : le sable est blanc, la mer d’un bleu magnifique. Mais le mieux nous attend quand nous pénétrons dans l’eau : l’eau est merveilleusement chaude et claire !

C’est l’occasion de sortir masques et tubas et les surprises ne manquent pas : concombres des mers, poissons, crabe (un énorme de plus de un kilo qui m’a fait une petite frayeur)…Yannick est très content car il a vu sont premier poisson clown sauvage. De même il attend avec impatience son fusil de chasse sous marine (toujours dans les malles) car il pense qu’il y a de belles prises à faire.

Alors que je sors au bout d’un moment de l’eau, Yannick, qui est dans son élément, ne se lasse pas de plonger et replonger. Il reviendra avec pas loin d’un kilo de palourdes soit…. 5 palourdes qui font la taille de la paume de la main pour les plus grosses. Son collègue Billy se régalera avec.

Sur la plage, alors que je me sèche, je vois une jeune femme venir vers moi avec un sourire et me dire : « la Nouvelle Calédonie est petite ! », c’est la sage-femme libérale qui me fait les cours de préparation à l’accouchement !
Nous discutons un peu puis Yannick finit par sortir de l’eau. Nous reprenons la piste et rentrons chez nous des images plein la tête, ravis d’avoir découvert cette belle plage près de chez nous.

Ps: nous y sommes retournés deux fois ce week end, mais un peu plus loin, Yannick a encore ramassé des palourdes avec lesquelles je me suis régalée. Yannick s'éclate avec son appareil photo qui lui permet de faire de belles macros de coraux et de poissons.

Sortie à Bourail





Samedi 6 décembre, nous partons en « expédition » dans le but d’acheter un frigo. Depuis que nous sommes installés, cela nous manque en effet et nous utilisons celui de l’Ifremer, ce qui n’est guère pratique : céréales sans lait tous les matins, un peu çà va mais à la longue, on se lasse…

Notre destination est Bourail, à heure de route de chez nous. En chemin nous nous arrêtons au panorama de Poya (dernière photo), la vue est magnifique. Tout le long du chemin nous pouvons voir les majestueux flamboyants, ce sont des arbres recouverts d'innombrables fleurs rouges.Arrivés sur place, nous entrons dans le magasin discount à l’entrée de la ville. Après l’achat de produits de nécessité (T-shirts pour Yannick, bonnet pour le bébé, matériel de cuisine…), nous examinons les frigos. Seul le plus petit est dans nos prix (même un peu au-dessus) et je craque pour lui. Yannick émet plus de réserves mais finit par céder (il aura par la suite beaucoup de mal à digérer cet achat jugé trop cher). Nous réservons donc le frigo en question ; nous repasserons quand nous devrons partir de Bourail.

En ville, nous profitons du petit marché pour acheter quelques fruits et légumes locaux (bananes, ananas, chouchoutes). Nous nous mettons alors en route pour la plage de Poe, plage de Bourail très prisée des nouméens. C’est une plage au sable blanc avec une mer couleur turquoise qui nous attend… On distingue sans mal à l’horizon la barrière de corail. Après une pause photos, nous apercevons un hydravion se poser sur l’eau devant nous.

L’heure tourne et nous devons récupérer le frigo. Sur la route qui nous ramène vers Bourail, nous tombons sur un groupe de Wallisiens dont la voiture est en panne. Nous proposons de les aider et prenons avec nous un des leurs pour le déposer à Bourail où il contactera une dépanneuse.

C’est l’heure ensuite d’embarquer le frigo. Après quelques sueurs froides, nous réussissons à le faire rentrer de justesse dans notre voiture.

Ainsi équipés, nous retrouvons notre « chez-nous » qui avec un frigo, a déjà plus d’allure !

lundi 8 décembre 2008

Installation dans notre appartement





Depuis le 3 décembre, nous avons notre « chez nous ».
C’est en grande partie grâce au fait que je suis enceinte que nous avons pu nous installer si vite. En effet, l’agence immobilière nous avait bien prévenus que la liste d’attente était très longue pour les locations. Nous avons pris le logement d’un des collègues de Yannick, qui lui-même habitant déjà ailleurs, a accepté d’avancer son préavis.
C’est ainsi que nous nous retrouvons locataires d’un bel appartement de 75m2 environ avec jardin et terrasse dans un quartier résidentiel à Pouembout, à 9 km de Koné. Nous avons vue sur la forêt.

Nous avons un peu de mal à occuper l’espace pour l’instant : nos meubles se résument à 6 chaises en plastique et une table, un frigo-congélateur, un micro-onde et des plaques à gaz… Nous dormons en effet sur un matelas gonflable. La chambre du bébé est strictement vide.
Nous devons recevoir nos 4 grosses malles métalliques (qui voyagent par bateau) le 23 janvier (elles étaient prévues pour Noël mais le transport a pris du retard). Elles contiennent l’essentiel du matériel pour bébé (lit, poussette, maxi cosy…) et du nécessaire pour notre installation. Espérons que le bébé, qui est prévu pour le 26 janvier, ne décide pas de pointer son bout de nez trop tôt !

Dans l’appartement, point de moustiques, point de margouillats… Les fenêtres sont en effet équipées de moustiquaires. Simplement une énorme araignée noire nous a rendue visite le premier jour alors que nous avions laissé ouvert la porte de la terrasse.
Nous avons inauguré notre jardin le premier week-end par un barbecue.
Au menu : saucisses grillées et pommes de terre cuites à la braise, le tout grâce à un sommaire foyer fabriqué avec des agglomérés.

Nouméa bis : cette fois -ci c’est la bonne



Jeudi 27 novembre, comme tout les jeudis vers 9 H, nous allons chercher les deux journaux de petites annonces. Cela ne sert à rien de se presser car la quasi-totalité des annonces sont sur Nouméa, les meilleures affaires seront donc parties avant mon arrivée samedi. Eh oui, cette fois-ci je pars seul, en bus, le voyage est trop éprouvant et surtout inutile pour Miriam.

Nous surlignons la quinzaine de petites annonces qui nous intéressent (de la R25 break au Land Rover Freelander). Un Freelander pas trop vieux, sans trop de km, à un prix très bas comparé aux voitures équivalentes attire notre attention. Nous téléphonons et nous apprenons que ce véhicule n’est toujours pas vendu et qu’il n’a pas d’arbre de transmission, autrement dit ce 4x4 ne fonctionne plus qu’en traction. Cette ablation évite une réparation plus coûteuse et que la même panne se reproduise. Nous expliquons au vendeur que nous sommes sur Koné, qu’il nous est difficile d’acheter une voiture car elles sont vendues avant que l’on puisse venir, ce dernier accepte de nous la réserver jusqu'à samedi midi.

J’appelle l’épicerie « halte au bus » qui est justement à l’arrêt de bus et qui vend les tickets : une caissière me répond que le seul bus du samedi est à 10H et qu’il arrivera donc vers 14h. J’appelle le vendeur qui accepte sans problème un rendez-vous pour mon arrivée.

Durant la nuit de vendredi à samedi je dors très mal, car j’angoisse de faire un si gros achat .Je réfléchis beaucoup aux risques que le véhicule nous coûte trop cher en réparation et fasse le budget du mois de décembre : nous allons devoir payer un mois de loyer plus deux mois de caution soit la totalité de ma paie…

Samedi matin, je fais mon sac pour aller à la grande ville. Je prends de quoi passer une nuit à l’auberge de jeunesse au cas où je n’achète pas de voiture et doive rentrer en bus dimanche. Je fais mes adieux à Miriam et attaque les 11KM de piste qui nous sépare de la RT1, route traversant la Nouvelle Calédonie du Nord au Sud en longeant la cote Est, passant accessoirement par Nouméa.

Je marche pendant une demi heure, et m’inquiète parce que je n’ai croisé aucune voiture allant dans mon sens, j’ai peur de ne pas arriver à temps pour le bus. Une Mélanésienne qui habite au village de pêcheurs à l’autre bout de la plage me prend en stop ; nous discutons et elle me dit que selon elle il n’y a pas de bus à 10h le samedi, ce qui ne me rassure guerre. Elle me dépose au bureau de tabac, où j’achète une revue pour le voyage. Le buraliste me dit aussi qu’il n’y a pas de bus à 10h le weekend. Devant mon air angoissé, il me dit qu’il me reste une solution : faire du stop, en me disant que c’est efficace pour peu que l’on soit patient. Je me rends enfin à « halte au bus » et la patronne me dit qu’il n’y a pas de bus et que ca doit être la nouvelle qui m’a répondu …Merci beaucoup …

Que vais-je faire ??? La voiture que je descendais voir avait l’air parfaite et à un bon prix. ..De toute façon si je rentre ce sera le même cinéma le weekend prochain… Je tente le stop ! Au bout d’une vingtaine de minutes, je suis pris en stop par un homme qui lisait au volant… Il m’annonce qu’il ne va que 10km plus loin, j’entretiens la conversation pour ne pas qu’il retourne à sa lecture.

Il me dépose, je refais du pouce et assez rapidement une voiture s’arrête et m’emmène directement pour Nouméa. Le conducteur s’appelle Patrick, instituteur de Pouembout (prononcer pointboute, c’est là que nous emménageons). Il travaille la semaine en brousse et redescend le weekend sur Nouméa. Nous sympathisons, surtout quand je lui dis que Miriam et moi cherchons une association pour faire du soutien scolaire, en parti pour s’insérer socialement. Pour le remercier, je lui achète deux kilos de litchis à un marchand sur le bord la route. Il me dépose à Rivière salée, le quartier de Nouméa où habite le vendeur, et me propose de nous voir la semaine prochaine.

J’appelle le vendeur qui arrive peu de temps après dans une voiture que je juge neuve au premier abord. En réalité c’est le Freelander que je venais voir !!! La carrosserie est impeccable, l’intérieur est en bon état, mis à part la garniture de toit, ce qui est très courant ici, cette partie se tropicalisant mal. Je fais le tour du véhicule ; les ampoules, essuies glace et jet fonctionnent, par contre les pneus avant sont à changer. Le propriétaire me montre une tonne de factures, y compris celle de l’embrayage et du joint de culasse (avec tout le toutim) refaits il y a moins de 30 000 km. Nous allons faire un tour pas parfait mais concluant : ce soir je rentre avec un Freelander ! Reste à négocier le prix.

L’annonce est à 420 000 francs, et il ya pour 50000 francs de frais je propose donc de partager les frais et de prendre la voiture à 395 000 (je ne suis probablement pas un bon commercial), le monsieur me dit « va pour 380 000 », bon d’accord !!! Je tiens à remercier ce monsieur très aimable, compréhensif et honnête.

Je repars avec ma nouvelle auto quasi neuve pour son âge (10 ans) et m’arrête chez un discounter acheter de la vaisselle au cas où nous emménagions la semaine prochaine. Je cherche désespérément une table à moins de 200 euros et je trouve, pour 83 euros…une table jardin avec 4 chaises, faute de mieux ça ira pour le moment. Je termine les achats par des plaques de cuissons (nous avons déjà acheté un micro onde à un collègue) et je rentre : 3 heures de route confortablement installé, à savourer mon achat et à imaginer la surprise de Miriam a mon arrivée.

Miriam fut très heureuse de me voir de retour avec notre belle voiture.

Ps : j’ai acheté des lots de 10 fourchettes, 10 cuillères etc pour un euro chacun, et bah ils sont déjà tachés de rouille…