Durant notre troisième semaine de séjour, nous sommes partis en vadrouille à Nouméa. En fait, Yannick devant y aller pour son travail, je l’ai accompagné.
Nous sommes partis avec la voiture de fonction, mercredi dans l’après-midi mais au bout d’une trentaine de kms, le voyant de liquide de refroidissement s’est allumé et nous avons du nous arrêter dans une station. En fait, il y avait une fuite à ce niveau et nous avons été contraints de faire demi-tour !
Du coup, nous sommes repartis le jeudi matin avec cette fois-ci un gros pick-up . Nouméa est à environ 300km de Koné ; il faut bien 3h de route. Arrivés sur place, Yannick a bouclé rapidement ce qu’il avait à faire et nous avons pu nous repérer un peu dans Nouméa. L’hôpital est très facile à trouver : détail important car c’est là que je dois accoucher !
Nous avons dormi le soir à l’auberge de jeunesse (ce qui revient beaucoup moins cher que l’hôtel). Les chambres sont très sobres mais la vue sur une des baies de Nouméa est magnifique. Il y a cuisine et douches communes et nous avions accès à un frigo. Si tout se passe bien, nous allons revenir là quelques jours avant la date prévue de l’accouchement en janvier. Cela permettra d’être sur place à moindre coût et non d’avoir à partir de Koné en catastrophe pour 3h de route ; nous avons déjà réservé.
Vendredi matin nous avons découvert Nouméa à travers un peu de shopping. Après un petit déjeuner au marché couvert, nous regardons les étals des poissonniers et des maraichers, nous repartons avec quelques papayes (Yannick adore). Nous longeons ensuite les différentes baies : magnifique ! Nous retournons dans le centre pour faire un peu de lèche vitrine : sandales et paréo pour moi, un vieux jeu de PC pour Yannick et… un téléphone portable. En effet nous avions oublié de faire débloquer nos téléphones en métropole, et comme ici cela coûte plus cher de les faire débloquer, nous en avons pris un basique pour environ 4000 francs.
Nous restons sur Nouméa en attendant notre rendez vous de midi pour voir un 4x4 Suzuki Vitara. Une fois que nous avons vu la « caisse » en question, nous avons vite déchanté : carrosserie abîmée, traces de rouille, intérieur sale, nuage de fumée au pot d’échappement…Le vendeur nous prenant pour de gros pigeons (citation de Yannick), nous sommes repartis bredouilles de Nouméa.
C’est avec un certain soulagement que nous avons retrouvé le calme et la sérénité de la « brousse » avec sa piste, sa mangrove, sa plage abandonnée…, loin des tumultes de la ville.
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